Histoire de l'édifice

Le premier propriétaire qui a été découvert serait Dauwars Ferron qui acquiert la maison forte de Villette la veille de la trinité en 1399.

Cette maison forte est ensuite vendue à la famille Symonet-Barbet qui avait fait divers héritages sur Donchery.

La maison forte a été probablement détruite durant les événements de 1552, lorsque les troupes de Martin van Rossum, au service de l'Empereur Charles Quint, mettent à sac et brûlent le petit bourg de la Villette.

Un édifice est reconstruit dans les décennies suivantes à partir du 3 mai 1586 par la famille De Warigny-D'Aguisy , qui correspond aux trois travées de gauche de la façade principale actuelle, déjà flanquée de trois tours. Un vestibule central séparait deux grandes salles.

Villette dépendait du Duché de Rethel qui a été acquis par le Cardinal de Mazarin le 11 juillet 1659. Le  Cardinal rédige un testament le 6 mars 1661 dans lequel il lègue le duché de Rethel à sa nièce Hortense de Mancini et son mari, le Duc de la Meilleraye, neveu de Richelieu.

En 1741, la maison forte de Villette et les terres de Villette sont acquises par Pierre-Jean-Baptiste Maucombe, seigneur engagiste de Glaire.

En 1767, Son fils Jean-François Maucomble d'Artaise, ( général sous l'Empire et la Restauration) donne au bâtiment sa forme actuelle, pour l'essentiel. Il fait construire le pavillon au nord, faisant saillie, agrandit et homogénéise la façade principale, revoit les ouvertures et aménage un jardin.

La maison forte devient alors un château de plaisance.

 Pendant la Révolution Française, et particulièrement pendant les années de Terreur puis à la fin de sa vie, la famille Maucomble héberge discrètement en ce lieu l'évêque constitutionnel du diocèse de Sedan, Nicolas Philbert. Il y meurt en juin 1797. Conformément à ses volontés, on l'enterre dans le cimetière de la petite église. Le fait est noté par quelques historiens et archivistes locaux qui mentionnent notamment l'inscription laissée par ses vicaires sur une plaque de marbre : « À la vue du loup, il ne s'enfuit pas et n'abandonna pas ses brebis ».

 

Lors de la capitulation de Sedan (fin de l'empire de Napoléon III), les terres de Villette ont servi de camp de prisonniers pour 83000 soldats et 70000 chevaux. Emile Zola a séjourné au château et a décrit le camp de la misère dans son roman « La Débâcle » édité en 1892 chapitre II de la troisième partie.

Après la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment est pendant quelques années quasiment abandonné, avant d'être à nouveau restauré.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1996.

 

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